Peut-être que d'un moment comme celui j'en ai rêvé.
Ou alors je n'ai même pas osé me le formuler.
Quand ça ? Quand l'écriture n'avais pas encore creusé son sillon dans ma vie. Depuis que c'est chose faite, je ne me lasse pas de m'émerveiller de ce que produit l'écriture en atelier.
Il y a quelques semaines, j'ai eu la chance d'animer l'atelier d'écriture "Écrire, libres !" avec la libraire Un livre et une tasse de thé (Paris 10e) en partenariat avec le Festival du Film Féministe.
Le brief était formidable et terrifiant : carte blanche sur ce thème.
Comme à chaque fois que je me sens trop petite face à l'écriture, j'y suis entrée par une petite porte sûre. Commune. Celle qui ne dérange pas. ne dit pas trop fort.
Définition de libre : "qui a le pouvoir, le droit de décider, d'agir par soi-même". Voilà la porte grande ouverte et fracassée que j'ai proposé aux participantes.
Pendant 3 heures, elles ont exploré, sillonné, revisité, contrecarré la liberté en écriture.
Ma chance à moi est d'entendre leurs voix et tous leurs échos.
Ma chance à moi est de voir en atelier cette trame se tisser et ne plus se défaire.
Avant il n'y a avait rien. Maintenant il y a leurs écritures.
Sur le papier libre. Et dans nos têtes.
Qui dira le contraire ?
